La formation professionnelle hôtelière et touristique est Responsabiliser les professionnels de l’industrie des loisirs et de l’hôtellerie restauration en matière de formation du capital humain, c’est les impliquer directement dans le processus de cette formation. C’est aussi les impliquer dans la gestion de ces établissements de formation afin de mieux les informer sur les problèmes pédagogiques et techniques.
Le manque de professionnalisme, est en quelque sorte, due à la faiblesse de ces relations établissements de formation - entreprises. C’est dire que les uns et les autres ne se sont presque jamais mis d’accord sur un programme de formation où sur une méthodologie de travail ; c’est ce qui fait que l’on arrive à parler sans cesse de l’inadéquation formation emplois.
Pour ce faire, il est nécessaire d’amener les principaux acteurs de cette industrie à faire de l’outil formation leur premier souci et leur cheval de bataille. C’est seulement, par ce procédé que l’on peut arriver à mieux les impliquer dans l’organisation des concours, des examens et surtout dans la détermination des objectifs et la définition des compétences, selon les besoins de la profession. C’est aussi de cette manière que l’on peut asseoir une formation à la carte de courte durée au profit du personnel déjà en poste, et finaliser le programme destiné à la formation initiale, qualifiante, par apprentissage et continue.
Avec cette étroite collaboration nous allons pouvoir aussi favoriser la professionnalisation des formateurs, car ils seront contraints à se mettre en contact direct avec le milieu du travail, car l’enseignement d’un métier comme celui de l’hôtellerie restauration et du tourisme nécessite une grande expérience et un savoir faire très raffiné.
Ce qui va nous conduire à l’idée de penser à la transformation des établissements de formation en hôtel d’application et donc en entreprise, à la fois qui forme, et qui produits des prestations de service. Chose qui peut favoriser une excellente formation, car les jeunes vont être formés dans un bassin à cent pour cent professionnel et par des personnes qui exercent ce métier.
Les chaînes hôtelières seront, dans ce cas, même capables de reprendre un centre de formation en gestion pour compte en le transformant en hôtel d’application, ce qui va soulager le budget général, d’une part et d’autre part former des vrais acteurs du tourisme, immédiatement employables.
Les associations des professionnels (FNIH, les CRT, les AIH, les association des guides, des transporteurs....etc.), avec le concours des chambres du commerce de l’industrie et des services, auront la tâche patronner cette formation, comme c’est le cas dans certains pays amis et frères, tels que la Tunisie, la France......etc.
Les écoles privées qui forment dans ce métier doivent, non seulement donner des cours théoriques, mais se doter des ateliers de travaux pratiques pour assurer une formation technologique cohérente et complète, afin de justifier les sommes d’argent que les parents déboursent. Ces établissements de formation sont aussi tenus de choisir un staff compétent et expérimenté capable d’assurer un bon encadrement technique et pédagogique. Il est important de faire appel à des gens rodés dans le domaine, disciplinés et exemplaires pour une meilleure rentabilité.
Aussi les acteurs publics de la formation sont tenus de revoir les honoraires payés aux professionnels intervenant dans la formation pour une meilleure motivation, car le temps du bénévolat est révolu.
Ce procédé, une fois mis en place ne peut donner que de bons fruits et va aider dans la création et la gestion des emplois immédiats, puisque les principaux acteurs et promoteurs du secteurs en seront les plus concernés ; ce qui va permettre la concrétisation des ambitions de la vision 2010.
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