3 questions à Jean Pierre Ermenault directeur général de la Lydec
Qu’estce qu'une délégation de service public?
Le principe d'une gestion déléguée entre une autorité délégante et le délégataire définit les droits et les obligations
des deux entités.
Qu’estce qu'une délégation de service public?
Le principe d'une gestion déléguée entre une autorité délégante et le délégataire définit les droits et les obligations
des deux entités.
Droit de contrôle par l'autorité délégante sur les plans technique, financier et de gestion et gestion rationnelle et services
satisfaisants pour les clients par le délégataire.
Dans le cas de la Lydec, visàvis de l'autorité délégante, en l'occurrence les collectivités, nous avons la ferme volonté
de donner une visibilité et une cohérence à nos choix et réussir notre mission de délégataire de services publics.
Quelles ont été les conditions du contrat entre la Lydec et la collectivité, l'autorité délégante?
L'autorité délégante, dans ce contrat, reste maître de la fixation des objectifs de services. Les réseaux et ouvrages de
distribution demeurent la propriété de cette autorité. Les plans d'investissements et les budgets annuels sont soumis à
cette délégation, qui fixe également les tarifs sur la base des dispositions contractuelles.
De plus, un compte prévisionnel, joint au contrat, à titre indicatif, reflète les évaluations des recettes et des dépenses
faites à l'origine du contrat sur la durée de ce dernier. Il sert, en fait, de référence à l'équilibre économique, lors des
révisions successives du contrat.
Donc, il y a une vision avec plus de transparence, plus de performance et plus de qualité.
Aujourd'hui, la Lydec anticipe les besoins des collectivités en eau, en électricité et en assainissement, notamment
dans la lutte contre les inondations, l'adduction en eau et une demande plus élevée en électricité.
Le but est d'anticiper la ville de demain, la confiance et la proximité.
Le contrat, peutêtre consulté au Conseil de la ville, et les cahiers des charges sont également consultables dans les
agences de la Lydec.
Notre bilan est transmis à l'autorité délégante. Il comporte les informations sur la performance, les investissements et les
résultats économiques.
En 2006, 70 réunions se sont tenues entre les deux partenaires. Quel bilan faites vous de la
période 19972006?
Le bilan de la période précitée, a été de 6,2 milliards de dirhams d'investissements et de 1,2 milliards de dirhams en
renouvellement de réseaux et d'installations de distribution.
Le pourcentage pour l'eau a été de 40%, pour l'électricité de 34% et pour l'assainissement (le parent pauvre) de 26%.
Pour le client, nous avons lancé une nouvelle facture, mensuelle, plus claire et détaillée qui regroupe les trois produits,
il y a également un suivi et une veille, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 par le biais du bureau central de conduite
(B.C.C).
Par ailleurs, notre introduction en bourse à Casablanca, de 14% du capital, a crée une obligation supplémentaire de
transparence visàvis du marché.
Pour ce qui est du bilan 2006, il sera présenté à fin mars à l'autorité délégante.
La Lydec participe également au programme de l'INDH. Elle projette de raccorder (à fin 2009) en eau potable 120.000
foyers, en assainissement 128.000 foyers et 17.000 en électricité.
L'investissement prévisionnel sera de 1,2 milliards de dirhams qui vont concerner les bidonvilles, les douars et les
lotissements recasements.
Nous sommes, par ailleurs, entrain de nous préparer à intégrer un nouveau métier (le 4ème) l'éclairage public.
En juin 2006, la signature d'un avenant avec la ville de Casablanca a été paraphé pour définir les conditions de
financement et d'investissement pour ce 4ème métier.
Pour le personnel de la Lydec, nous tenons profondément à une dimension d'équité et de gestion de carrière.
Propos receuillis par Fadela R'kaïna
La vérité
http://www.laverite.ma/laverite Généré: 25 July, 2007, 01:25
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